Il est entré en éruption il y'a une semaine et de plus, le sentier qui permet de se rendre au bord du cratère est ouvert au public (chose exceptionnelle au cours de ces 2 dernières années)
Bref, nous nous sommes donc rendus sur place pour te montrer ce qu'il en était.
Bien sûr nous avons fait cela de nuit, après la journée de boulot dans les pattes, histoire d'accroitre la difficulté du périple.
Après 2h30 de marche, dans l'obscure fraicheur de ce paysage martien (ou lunaire), voilà ce que nous découvrîmes, avec stupeur !
Cécile, tout à gauche, Oscar, kinésithérapeute espagnol, de même que Sarah, collègue de travail de Cécile, en pleine restauration (vin y compris).
On ne se rend pas compte, mais nous sommes au bord du cratère avec dans le fond gauche, le foyer de l'éruption et à droite, en contrebas, la coulée de lave.
Une photo de la coulée de lave, au fond du cratère.
Ca, c'est ma tronche, à 3h du mat', après 2h30 de marche et par 4 ou 5°C et 80% d'humidité...vivement le retour.
Retour très très difficile, beaucoup de fatigue, de glissades, les articulations mises à rude épreuve. Et pour finir, une six centaine de marches pour regagner le Saint Graal : la voiture.
Bilan : Départ de la maison à 21h30, départ de la rando à 23h20, arrivée au sommet à 1h30, retour à 2h30, fin de la rando à 4h45, couché à 7h...
Ce que nous en retiendrons :
- c'est beauuuuuuuu !!!
- le cratère qui gronde, le feu qui se mêle à la lave lors des effusions, les éclaboussures de lave rouge qui sautent à plusieurs mètres de hauteur et retombent sur les bords du cratère pour former une coulée gigantesque.
- le froid !!!! un écart de température énorme. Nous n'avons cessé d'avoir chaud depuis que nous sommes là. Nous avions pris nos vetements les plus chauds, et là, nous avions froid, très froid.
- ne pas le refaire après une journée de travail. Dormir avant d'y aller.
Nous y retournerons certainement de jour, car les paysages doivent valoir le détour.
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